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M. le comte de Mauléon accompagne sa fille à l'hôtel (Anne, future de Vilette ?, ou Marie-France future Desjardins ?).
C'est Anne, fille ainée des Mauléon, qui est bras de son père, le jour de son mariage.
Mais la photo est tirée à l'envers, car la statue de Thomas de Bruyère est à gauche de l'escalier et non. à droite ...
Merci François Chasaing pour cette précision des lieux.
Pour infos, les acrylates de l’époque ont pratiquement 2 faces brillantes et il est difficile de reconnaitre le coté de l’émulsion, le rayon de courbure dût au rouleaux 6x6 à aussi disparu après 70 ans de stockage à plat ...ne connaissant pas toujours les lieux je peux souvent me tromper.
Serge Fournié, vous qui semblez plutôt bien connaitre les lieux et les personnes, il serait aussi sympa pour l’intérêt de tous de préciser plutôt que de systématiquement écrire juste" ....il faut tourner...."
Amicalement FG
En fait, je connais assez bien les lieux parce que, petit enfant (8/15 ans), j'y jouais assez souvent pendant les grandes vacances avec Bruno Garrouste et "Patou" de Mauléon (Carlos-Savary de son prénom officiel ... !) , avec qui d'ailleurs le reste de l'année j'allais au Collège des Jésuites à Montpellier.
Une petite anecdote un peu personnelle à propos de la statue de Thomas du Bruyère ? Ladite statue est en plâtre et non pas en bronze comme sa couleur pourrait le laisser croire, et un jour où nous jouions dans le grand escalier avec des épées en bois et autres arcs de notre fabrication, un assaut aussi maladroit que malheureux me fit trancher d'un coup d'épée le gros orteils d'un des pieds de la statue.
Vous pouvez vérifier sur place : la "blessure " existe encore, et j'en suis l'auteur un peu honteux.
Une autre anecdote , plus tardive et beaucoup plus malheureuse celle-là: à 18 ans, élève de terminale, je faisais la préparation militaire parachutiste, toujours à Montpellier, et dans le même groupe que "Patou de Mauléon. Or un dimanche matin, la capitaine qui nous instruisait nous annonça une triste nouvelle: Carlos Savary ne viendrait pas avec nous faire son premier saut la semaine suivante, car il venait de se tuer. Plus tard, dans son petit cercle d'amis, nous avons appris - on nous a dit - qu'il s'était suicidé avec un fusil de chasse. Et la rumeur a même couru un peu plus tard que, se destinant au métier des armes - comme son père avant lui - il n'avait pas supporté (et l'avait écrit dans une lettre qu'il avait laissée avant de se donner la mort ) "la trahison de de Gaulle envers l'armée et l'Algérie Française".
Vrai ou faux, tout cela affligea évidemment ses amis, dont j'étais.
Est-il convenable de raconter cela comme je viens de le faire ?
Après tout , cela fait partie de l'Histoire des Gens de Chalabre, dont vous êtes les acteurs vivants et les historiens du quotidien, des bons et mauvais jours; et peut-être était-il juste de rappeler que, à sa manière, "Patou" de Mauléon fut peut-être le dernier mort de la guerre d'Algérie, même si son nom ne sera jamais inscrit sur aucun monument commémoratif.
Drôle de famille quand même , n'est ce pas ?
Ma mère me racontait qu'après la guerre de 14 , où le Château avait été transformé en Hôpital, la Marquise (mère de Georges et grand mère de "Patou") avait été entendue dire , non sans fierté, qu'elle avait "donné quatre de ses fils à la France": quatre de ses fils en effet étaient morts à la guerre, et la Marquise considérait cela comme ...un honneur .
Autres temps, autres moeurs, n'est-ce pas ?
Merci à François CHASSAING pour ce témoignage émouvant....l'un à bien rire( Mais ou est passé l’orteil?) , l'autre plus triste...bel hommage à "PATOU".
"Drôle de famille quand même , n'est ce pas ?" et oui on ne peut qu'en convenir!
Amicalement
FG
Bonjour et merci à F.Chassaing. Voilà des récits dont on devrait profiter plus souvent sur ce blog. C'est très intéressant de vivre (d'une certaine façon) ces vécus d'autrefois. Continuez c'est un plaisir de vous lire. Cordialement
A bien observer une fois encore la photo de la descente d'escalier du Chateau par Anne de Mauléon au bras de son père le jour de son mariage, photo remise "dans le bon sens" avec Thomas de Bruyère désormais au bon endroit, je note que "Patou" (Carlos Savary) est en haut à droite de la photo dans l'escalier, alors que c'est peut-être Gilles, son jeune frère ("surnommé à l'époque "Chouchou") qui est de l'autre côté, mais là je n'en suis pas sûr, bien que cette coiffure avec la raie au milieu ressemble à celle qu'il arborait à l'époque. Et je ne reconnais pas non plus la jeune fille qui est entre eux deux: Marie-France peut-être (surnommée Babichon,), mais dans mon souvenir elle était moins fluette ...
Commentaires
M. le comte de Mauléon accompagne sa fille à l'hôtel (Anne, future de Vilette ?, ou Marie-France future Desjardins ?).
C'est Anne, fille ainée des Mauléon, qui est bras de son père, le jour de son mariage.
Mais la photo est tirée à l'envers, car la statue de Thomas de Bruyère est à gauche de l'escalier et non. à droite ...
Merci François Chasaing pour cette précision des lieux.
Pour infos, les acrylates de l’époque ont pratiquement 2 faces brillantes et il est difficile de reconnaitre le coté de l’émulsion, le rayon de courbure dût au rouleaux 6x6 à aussi disparu après 70 ans de stockage à plat ...ne connaissant pas toujours les lieux je peux souvent me tromper.
Serge Fournié, vous qui semblez plutôt bien connaitre les lieux et les personnes, il serait aussi sympa pour l’intérêt de tous de préciser plutôt que de systématiquement écrire juste" ....il faut tourner...."
Amicalement FG
En fait, je connais assez bien les lieux parce que, petit enfant (8/15 ans), j'y jouais assez souvent pendant les grandes vacances avec Bruno Garrouste et "Patou" de Mauléon (Carlos-Savary de son prénom officiel ... !) , avec qui d'ailleurs le reste de l'année j'allais au Collège des Jésuites à Montpellier.
Une petite anecdote un peu personnelle à propos de la statue de Thomas du Bruyère ? Ladite statue est en plâtre et non pas en bronze comme sa couleur pourrait le laisser croire, et un jour où nous jouions dans le grand escalier avec des épées en bois et autres arcs de notre fabrication, un assaut aussi maladroit que malheureux me fit trancher d'un coup d'épée le gros orteils d'un des pieds de la statue.
Vous pouvez vérifier sur place : la "blessure " existe encore, et j'en suis l'auteur un peu honteux.
Une autre anecdote , plus tardive et beaucoup plus malheureuse celle-là: à 18 ans, élève de terminale, je faisais la préparation militaire parachutiste, toujours à Montpellier, et dans le même groupe que "Patou de Mauléon. Or un dimanche matin, la capitaine qui nous instruisait nous annonça une triste nouvelle: Carlos Savary ne viendrait pas avec nous faire son premier saut la semaine suivante, car il venait de se tuer. Plus tard, dans son petit cercle d'amis, nous avons appris - on nous a dit - qu'il s'était suicidé avec un fusil de chasse. Et la rumeur a même couru un peu plus tard que, se destinant au métier des armes - comme son père avant lui - il n'avait pas supporté (et l'avait écrit dans une lettre qu'il avait laissée avant de se donner la mort ) "la trahison de de Gaulle envers l'armée et l'Algérie Française".
Vrai ou faux, tout cela affligea évidemment ses amis, dont j'étais.
Est-il convenable de raconter cela comme je viens de le faire ?
Après tout , cela fait partie de l'Histoire des Gens de Chalabre, dont vous êtes les acteurs vivants et les historiens du quotidien, des bons et mauvais jours; et peut-être était-il juste de rappeler que, à sa manière, "Patou" de Mauléon fut peut-être le dernier mort de la guerre d'Algérie, même si son nom ne sera jamais inscrit sur aucun monument commémoratif.
Drôle de famille quand même , n'est ce pas ?
Ma mère me racontait qu'après la guerre de 14 , où le Château avait été transformé en Hôpital, la Marquise (mère de Georges et grand mère de "Patou") avait été entendue dire , non sans fierté, qu'elle avait "donné quatre de ses fils à la France": quatre de ses fils en effet étaient morts à la guerre, et la Marquise considérait cela comme ...un honneur .
Autres temps, autres moeurs, n'est-ce pas ?
Merci à François CHASSAING pour ce témoignage émouvant....l'un à bien rire( Mais ou est passé l’orteil?) , l'autre plus triste...bel hommage à "PATOU".
"Drôle de famille quand même , n'est ce pas ?" et oui on ne peut qu'en convenir!
Amicalement
FG
Bonjour et merci à F.Chassaing. Voilà des récits dont on devrait profiter plus souvent sur ce blog. C'est très intéressant de vivre (d'une certaine façon) ces vécus d'autrefois. Continuez c'est un plaisir de vous lire. Cordialement
A bien observer une fois encore la photo de la descente d'escalier du Chateau par Anne de Mauléon au bras de son père le jour de son mariage, photo remise "dans le bon sens" avec Thomas de Bruyère désormais au bon endroit, je note que "Patou" (Carlos Savary) est en haut à droite de la photo dans l'escalier, alors que c'est peut-être Gilles, son jeune frère ("surnommé à l'époque "Chouchou") qui est de l'autre côté, mais là je n'en suis pas sûr, bien que cette coiffure avec la raie au milieu ressemble à celle qu'il arborait à l'époque. Et je ne reconnais pas non plus la jeune fille qui est entre eux deux: Marie-France peut-être (surnommée Babichon,), mais dans mon souvenir elle était moins fluette ...